Le prêt à taux fixe est un crédit dont le taux est établi de façon définitive à la signature de votre contrat. Ainsi, il ne varie pas, sa stabilité étant garantie durant toute la durée du remboursement (sauf si vous renégociez votre crédit ou si vous le remboursez par anticipation). Les échéances sont remboursées de façon constante.

Les taux fixes sont indexés sur l’OAT (Obligations Assimilables du Trésor) les emprunts obligataires de l’État français à 10 ans.

La « fixité » du taux n’empêche toutefois pas d’aboutir à des mensualités modulées ou modulables. Il existe principalement deux options :

  • le crédit à échéances progressives : le montant des mensualités augmente chaque année, selon un rythme décidé à la signature du contrat de prêt. Vous décidez, par exemple, que vos mensualités doivent augmenter de 2 % par an. Cette formule permet d’alléger vos échéances lors des premières années de remboursement et de les augmenter dans le cadre, notamment, d’une hausse de revenus programmée ou escomptée,
  • le crédit à échéances modulables : avec cette option, vous avez la possibilité, pendant toute la durée de votre prêt, d’augmenter ou de diminuer le montant de vos mensualités en fonction de votre trésorerie personnelle (généralement après la première année de remboursement et ceci gratuitement). Au final, cette modularité se traduit par un allongement ou un raccourcissement de la durée initial de votre financement. Les conditions de ces modulations sont strictement réglementées et les détails doivent figurer obligatoirement dans les offres de prêt.

Le taux fixe présente l’avantage d’une parfaite sécurité de l’emprunt. En revanche, il ne permet pas de bénéficier des éventuelles baisses de taux qui peuvent survenir au fil des années. Vous prenez donc le « risque » de payer un plus grand montant d’intérêts que si vous aviez opté pour un prêt à taux révisable.